Quand le toit de votre maison présente une fuite vous la faites réparer tout de suite car vous savez que si vous ne faites rien la fuite ne va qu’empirer. La charpente finira par pourrir et s’écrouler sur un sol qui aura aussi été endommagé. Cette petite fuite peut mener, à terme, à l’écroulement complet de la maison.

La santé mentale c’est votre toit, quand une difficulté se présente et qu’on n’en fait rien elle s’installe, s’accumule à d’autres difficultés ou s’empire jusqu’à peut-être s’écrouler complètement (dépression, suicide, burnout, etc.) mais cette santé coute cher et est très peu remboursée par les mutuelles.

J’ai la ferme conviction qu’il faut plus de prévention et d’écoute, un accès mieux remboursés à une plus grande diversité de services liés au bien-être et à la santé mentale, comme les psychologues, mais pas que, j’inclus les métiers moins considérés comme les coachs (formés et certifiés), les praticiens RMT, etc. car ils sont tous complémentaires.

Dans l’ombre de cette pandémie un nombre croissant de personnes plongent dans une détresse psychologique. La  population doit faire face aux décès, à la maladie chronique, à sa fragilité autant physique que psychologique mais aussi à la perte d’emploi de manière plus intense ou instable qu’avant poussant la population vers les comportements extrêmes comme le suicide. Il est nécessaire de faire en sorte que tous aient accès aux soins de santé mentale alors que de moins en moins le peuvent. Solutionner « les fuites » au fur et à mesure coûtera moins cher que de « reconstruire toute la maison ».

On sait que la santé mentale et la santé physique vont de pair, que l’une influence étroitement l’autre, alors pourquoi fait-on si peu pour la prévention? Pourquoi s’acharne t’on a juste bricoler un peu après l’écroulement ?

Pour ma part j’ai eu la chance de pouvoir me permettre d’être bien suivie après toute une série d’accidents de la vie. Ma reconversion dans les services de bien-être vient de là, apporter aux autres ce dont j’ai bénéficié.  Mais j’en connais beaucoup trop qui ne peuvent se permettre l’aide dont ils ont besoin. Je mets donc un système en place permettant d’aider les clients ayant plus de mal à se payer mes services. Cela reste insuffisant car c’est en fonction de mes petits moyens en tant qu’indépendante. En même temps, j’estime que je devrais être payée justement pour mon travail et que ces personnes devraient être aidées par « le système » plutôt qu’à coup de réductions ou de gratuité offerte par les travailleurs. 


Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire.
Prenez soin de vous.

Je vous invite à voter pour mon post si vous êtes d’accord avec mes propos:

https://www.mawallonie.be/posts/54142-meilleur-acces-aux-soins-de-sante-mentale-plus-de-remboursements-pour-une-plus-grande-diversite-de-services

Par Marion Chaîgne

© Jupiter

Bientôt la fin d’année et son inévitable course aux emplettes… Joie ou corvée, notre façon de donner comme de recevoir est rarement innocente. Une bonne intention en cachant souvent une autre…

Aucune attention n’est neutre. Elle engage non seulement celui qui donne mais aussi celui qui reçoit. Sauf, peut-être, quand le Père Noël descend dans la cheminée pour couvrir de jouets ces chers petits. Ce jour-là, les parents savourent pleinement – et anonymement – le simple bonheur d’offrir, et les enfants, qui ne doivent remercier personne, expérimentent un plaisir pur. L’adulte, lui, est plus réaliste. Devant la gratuité d’un cadeau, il a perdu son innocence. D’où le casse-tête des présents de fin d’année.

Pour faire plaisir ou pour plaire… ?

Une corvée ? Pas du tout ! vous défendez-vous. Votre envie de dire votre amitié, votre amour est parfaitement spontanée et sans arrière-pensée. Vous adorez faire des cadeaux. Vous vous sentez généreux, créatif, riche. La psychothérapeute Isabelle Filliozat le confirme : « Donner rend heureux car, dans cet acte, on fait preuve de sa force, de sa vitalité… On est alors en état de prospérité. On a le sentiment qu’il y aura toujours assez d’énergie en nous. » (L’Intelligence du cœur, Marabout, 1998)

Mais, à la réflexion, vous reconnaissez attendre aussi quelque chose en retour. « Cela me donne un petit pouvoir sur les miens… J’espère qu’ils m’apprécieront encore plus», raconte une mère de famille. Mais là, la thérapeute vous rappelle à l’ordre : «Le don est gratuit, sans attente. Si vous donnez pour être remercié, apprécié, honoré, congratulé… vous achetez l’opinion d’autrui.»

Elyane Alleyson, spécialiste de l’analyse transactionnelle, se montre plus nuancée : «Certes, le don n’est pas un investissement mais il n’est pas non plus totalement gratuit. Son but est aussi d’éveiller une réaction de l’autre.»
Notre façon de donner – ou de recevoir – traduirait donc notre personnalité ? Assurément, affirment les psys. Que penser, par exemple, de celui qui préfère battre en retraite devant cet échange « conventionnel » qu’est le cadeau, et qui protège son portefeuille d’un condescendant : « Ridicule cette manie de jeter l’argent par les fenêtres » ? En voici un qui a tout simplement oublié de grandir, expliquait le psychanalyste Erich Fromm : « La personne dont le développement caractériel n’a pas dépassé le stade où prévaut la tendance à recevoir, exploiter ou amasser, effectuera des dons dans ce même esprit. » (L’Art d’aimer, Desclée de Brouwer, 1983)

A l’inverse, celui qui submerge les autres de cadeaux serait-il plus spontané ? Pas si simple. Tout dépend de la motivation de chacun. « Si vous effectuez un don, reprend Isabelle Filliozat, pour éviter de vous sentir coupable ou pour maintenir la chance de votre côté, vous n’êtes plus dans le sentiment d’abondance. Au contraire, vous manifestez déjà la peur de manquer. » Un excès de générosité est donc tout aussi suspect : il peut dévoiler notamment une relation ambiguë à l’argent que vous gagnez. « On s’empresse de dépenser ce que l’on n’est pas très sûr d’avoir acquis avec sa propre créativité, ses propres capacités. »about:blank

C’est l’intention qui compte

Cela dit, la majorité d’entre nous afflue vers les boutiques et les grands magasins, animée des meilleures intentions et ne cherchant à manifester à son entourage qu’affection et amitié. Les fêtes de fin d’année ne sont-elles pas une occasion de dire à l’autre qu’il n’est pas seul ?

Mais attention : un bon sentiment peut en cacher un autre. Vouloir, par exemple, régler gentiment des comptes : « Pour Albert qui critique ma cuisine, un recueil de recettes enroulé dans un tablier à l’effigie de Maïté ! » Ou se laisser aller à un désir « inavouable » : « Tiens, pourquoi lui ai-je acheté une valise ? Ai-je envie qu’elle me laisse seul un moment ? Ou plus longtemps… » Qui n’a jamais succombé au marchandage mental ? « Pas question de mettre ce prix-là pour lui ! » Une petite introspection peut parfois s’avérer fort utile, conseille Isabelle Filliozat : « Vous n’arrivez pas à donner à certains parents ou amis… C’est un symptôme qu’il faut écouter. Car quelque chose fait sûrement obstruction : peut-être une colère non dite ou une vieille rancœur. »

Parfois, cependant, les motivations ne sont même pas dissimulées : « Avec une montre pareille, il sera bien obligé de m’aider. » « Je lui offre ce cachemire triple fil et je suis quitte. » « Et toc ! Comment va-t-il répondre à ces cigares Cohïbas introuvables ? » « Des pantoufles bourrées de fleurs d’oranger, est-ce assez clair ? » etc. Entre ceux qui attendent un retour à la hauteur de leur offrande, ceux qui ne veulent rien devoir à personne, ceux qui se battent par cadeaux interposés et ceux qui transmettent des messages, tous les goûts sont dans la nature.

L’épreuve du choix

Pour choisir un cadeau, nous essayons, la plupart du temps, de nous mettre à la place du destinataire. Qu’est-ce qui lui plairait ? Les passionnés de littérature, de musique ou de pêche à la ligne sont évidemment les plus faciles à satisfaire. Mais il y a aussi ceux qui ont tout et ceux qui n’aiment rien, ceux qui nous laissent indifférents et ceux qui paralysent notre inspiration : « Il n’aimera jamais ! » Le défaitiste ou l’égocentrique ont trouvé la parade : ne rien acheter ou bien acheter ce qui leur plaît à eux ou selon ce qu’ils ont envie que l’autre soit. C’est la classique histoire de la « robette à fleurs » pour l’adolescente rebelle aux pulls déchiquetés. Finalement on ne peut donner que ce que l’on a reçu, entend-on souvent. « C’est justement l’inverse, reprend cette mère de famille. Mon bonheur à offrir vient de mes rêves d’enfant, des cadeaux que je n’ai jamais reçus. »

Les hommes ne sont pas les plus à l’aise dans cet exercice. Ce n’est pas leur générosité qui est à mettre en cause mais plutôt leur méconnaissance des règles du jeu. « Le jour même de la fête ou, au mieux, la veille, ils arrivent paniqués, raconte une vendeuse du rayon lingerie d’un grand magasin. Ils ne connaissent pas les goûts de leur femme, rarement leur taille qu’ils évaluent en fonction de la mienne, plutôt enveloppée ! Et, en général, ils font des gaffes. » Ou bien, ils ont oublié le nom du parfum de leur compagne… Côté jouets, en revanche, c’est plus facile : « Ils savent à peu près ce qu’ils veulent et, comme ils sont pressés, ils ne comparent pas les prix : les clients idéaux ! »

Ce sont donc souvent les femmes qui prennent en charge l’achat des cadeaux. Elles connaissent les besoins et les goûts de tout leur petit monde. Une compétence qui s’affirme jusque dans l’emballage composé, avec amour, de papiers colorés et de rubans froufroutants.

Savoir recevoir

A priori, nous aimons tous les cadeaux ; pourtant, la manière de les recevoir est assez révélatrice, affirme Elyane Alleyson : «Savoir accueillir des présents rend apte à en donner. Car cela implique de se laisser transformer et renouveler par le don.» Autrement dit, c’est une attitude loin d’être passive.

Est-ce la raison pour laquelle il est parfois difficile de dire simplement merci ? «Il ne fallait pas», entend-on souvent, et la politesse devient presque injurieuse. «C’est le reflet d’un sentiment d’indignité, commente Isabelle Filliozat. Tout se passe aussi comme si nous cherchions en permanence à limiter l’émergence d’affects trop forts.» «Si l’on n’accueille pas le don avec gratitude c’est qu’on ne la ressent pas, analyse pour sa part Elyane Alleyson. Car recevoir implique une dette, une réciprocité.»

Il est cependant des cas où masquer sa déconvenue n’est pas aisé. Quand le présent est inapproprié : « Il n’y avait que ces impressions panthère ? » Désobligeant : un pull usagé pour la baby-sitter. Empoisonné : le livre édité à compte d’auteur… offert par l’auteur lui-même. Semeur de zizanie : le chiot. Nouveau : gageons que la boîte de Viagra remplacera, cette année, le préservatif grande taille… Et, en réponse, la palette des réactions décrit la large gamme des comportements humains.

– Les angoissés : «Pourquoi ce parfum, tu n’aimes pas le mien ?»

– Les agressifs : «Une cravate, quelle surprise ! C’est une habitude ou une manie?»

– Les ironiques : «Tout Proust dans La Pléiade ! Super, n’oubliez pas de m’enterrer avec.»

– Les inélégants : « Merci, je l’ai déjà.»

– Les suspicieux : «Tu as quelque chose à te faire pardonner ? »

« Ce sont des manières de dévaloriser le donateur et de transformer le don en dû », diagnostique Elyane Alleyson.
Cependant, il faut bien l’avouer, certains cadeaux sont vraiment embarrassants. Exemple type : l’épouvantable statuette qu’un ami nous a offerte et qu’il nous faut extirper de sa cachette dès qu’il vient dîner. Le pire étant celui qui crée un sentiment d’obligation. Le rendre est insultant, le garder revient à accepter qu’une relation s’instaure. Dilemme. Mais qu’importe ! Cette année encore, nos cadeaux seront autant de douceur partagée. Certaines familles en limitent désormais volontairement les prix : « Rien à plus de 50 F. » D’autres font une donation commune aux Resto du Cœur. En tout cas, pour la plupart de nous, donner et recevoir restent le privilège joyeux de croire ou de jouer encore au Père Noël.

Règles

Un peu de bon sens
Vous donnez
C’est l’intention qui “coûte” : un petit mot tendre caché dans un modeste cadeau le rendra inestimable. Soyez attentif aux signes : si, en visite chez vous, un ami s’exclame : « Ton vase est magnifique », souvenez-vous-en, c’est une piste.Pour les adolescents, un conseil demandé à leurs amis évitera certaines déconvenues. Si vous n’êtes pas très sûre du cadeau que vous offrez, précisez qu’il peut être changé sans vous décevoir.
Attention au cadeau trop « performant » : celui dont le prix écrase le bénéficiaire. Evitez le cadeau inutile : mieux vaut un bon CD qu’un décapsuleur hydraulique.

Vous recevez
Remerciez chaleureusement et sans circonvolutions. L’humour est la meilleure réponse à un cadeau inadapté. N’oubliez pas le cadeau chez vos hôtes en partant…

Histoire

Notre ancêtre, le Père Noël
Le Père Noël descend sur Terre le 25 décembre, « jour de naissance » des divinités solaires orientales à l’origine des religions grecques et romaines, nous apprend l’historien Mircea Eliade. Comme Hélios et Râ, il se déplace en char. Créé, dit-on, en 1822 par le révérend Moore, un pasteur luthérien américain, il ne charge sa hotte de cadeaux qu’au début du XXe siècle. Les raisons en sont imprécises. Pour libérer l’enfant d’une dette trop lourde ? Pour lui permettre l’apprentissage de la gratuité du don ? Pour symboliser une chaîne de transmission ? Le Père Noël serait, en fait, un ancêtre qui descendrait sur Terre pour offrir un présent aux enfants. Pour Jacques T. Godbout, auteur de L’Esprit du don (La découverte, 1992), sa dimension est plus étendue. « Il ouvre l’univers fermé de la famille moderne. Il rétablit le lien avec le passé en même temps qu’il unit les enfants à l’espace et au reste de l’univers. C’est pourquoi il vient de si loin, du pôle Nord. »

Pendant longtemps la lessive me fatiguait rien qu’à la regarder, non mais vraiment, je regardais le panier et une lourdeur s’installait immédiatement…

Une famille nombreuse (pas fait exprès, le 2eme était des jumeaux) ça génère énormément de linge. Je vidais les paniers de linge sale et hop ils étaient instantanément remplis à nouveau. J’accumulais des paniers de linge propre qui débordaient, je procrastinais le plus possible parce que c’était simplement usant et ingrat et j’en arrivais à en vouloir aux enfants de tacher leurs affaires.



La maison ne devrait pas être une telle charge, elle ne devrait pas être source de conflit, de rancœur, elle devrait être un endroit qui nous accueille, nous protège, qui nous permet de nous ressourcer, de se sentir bien. Je pensais être juste condamnée à cette fatigue à tout jamais. Je suis très organisée de nature, je gère le reste de ma maison mais le linge pas trop….
J’ai assisté à une soirée initiation au Home Management mais j’ai résisté face à la partie linge, je ne comprenais pas en quoi ça m’aiderai de faire comme elle expliquait. Puis en suivant ma formation Home Organising je me suis aussi trouvée à résister… Je me suis dit que je devrais quand même tester avant de rejeter le concept en bloc.



Et bien je m’étais plantée !
J’aurais du suivre les conseils dès le départ mais non, mon côté borné à fait que j’ai continué à me fatiguer pour rien. Mon test a démontré qu’Elodie Wery avait raison. Voilà. Je l’admet, j’avais tort. Le cycle du linge a été modifié, j’ai pris encore plus conscience du nombre de vêtements dont nous avons besoin. Le linge reste pas très rigolo et obligatoire mais il ne me fait plus du tout le même effet, je n’éprouve plus cette sensation de défaite et de poids sur les épaules avant même d’y avoir touché, le linge ne s’accumule plus, ni le propre, ni le sale ! Victoire !
Le cycle du linge saurait difficilement être meilleur à ce stade!

J’ai choisi d’y faire entrer le soleil.

Le jaune apporte la joie, la clarté, la lumière. Il évoque le besoin d’avoir une identité propre et une individualité et la lumière qui s’allume lorsqu’on analyse et comprend. Les ocres et les dorés invitent au dialogue familial.

Le plexus solaire est le centre de nos émotions, c’est là qu’on cache ce qui nous rend unique. En Feng Shui, le jaune mène vers la réalisation concrète et construit des ponts pour favoriser le flux des énergies.

Le doré reste symbole de succès mais le succès n’est pas toujours financier, on réussi sa vie, on réussi des projets, on réussi à se tromper et donc à apprendre des choses et, de ce fait, à évoluer. On réussit quand on est conscient de soi et qu’on connait ses limites car on cesse de les dépasser, ce qui nous ramène à la réussite de sa vie.

On vient de faire un cercle dans le paragraphe précédent ; l’avez-vous vu ? L’erreur qui amène au succès ?

Depuis la nuit des temps, le cercle représente les cycles de la vie. Il à une symbolique très forte : l’unité, l’évolution, les cycles de la nature, la protection, l’harmonie, la perfection, le noyau.

L’Essentiel c’est ma manière d’essayer de vous accompagner vers la réussite de votre vie, vers la joie, la gaîté, à être pleinement vous-même pour être le meilleur de vous.

Le désencombrement des vêtements et tissus dans votre maison est un geste économique et écologique.

Si vous faites le tour de votre maison vous trouverez du tissus dans toutes les pièces, des vêtements aux parasol de jardin en passant par les draps de lit, essuis, rideaux, abat-jours.

On sait que l’industrie du textile est une des plus polluante au monde il est nécessaire de réfléchir à son comportement d’achat et de le modifier.

https://www.gayaskin.fr/2018/03/19/le-textile-deuxieme-industrie-polluante-mais-pourquoi/

Alors…. Combien de jeans bleus y a-t-il dans votre maison ?

Votre jean fait 65 000km, le coton nécessaire à le fabriquer utilise 4000L d’eau, regardez cette video pour le reste des données, ce n’est vraiment pas négligeable.

Nous avons presque tous une garde-robe trop fournie.

Prenons l’exemple d’une cliente à une collègue qui avait 10 pantalons blancs. Elle adore ça, elle se sent belle et sexy dedans. Mais pourquoi 10 ?! On n’a pas souvent l’opportunité de mettre un beau pantalon blanc en Belgique ? Un que l’on porte, l’autre au linge c’est largement suffisant.

On achète en excès parce que l’industrie de la mode nous pousse à croire qu’elle est très importante, que de ne pas être à la mode est une tare. Elle nous fait croire qu’il est nécessaire de sortir 2 collections par an et que donc que tous les 6 mois votre garde-robe est déjà démodée. Que la beauté est plus importante que l’humanité.

Notre mode de vie nous pousse vers des plannings chargés dans lesquels les choses simples et nécessaires de la vie son négligés au profit d’activités diverses et ce au point d’en arriver à dire « Ohlala, je n’ai pas le temps, je n’en peux plus de courir tout le temps» parce qu’un vie remplie est une vie à succès tout comme une grande maison remplie. Si en plus elle est à la mode c’est le top.

Sauf que les horaires de travail, les navettes de plus en plus longues et difficile, les activités multipliées, font que nous négligeons l’entretient de nos maisons et nos besoins pour lequel on compense en se faisant plaisir en faisant du shopping, les 8 autres pantalons blancs ont servi à ça : apporter ce moment de plaisir au moment de l’achat.

Désencombrer c’est apprendre à penser autrement, à savoir faire la différence entre besoin/fonction et plaisir et entre plaisir et bonheur par le fait que vous aurez touchés chaque objets dans votre habitation, y aurez réfléchis et fait un choix conscient concernant son utilité et ce que cela vous apporte de bon ou de moins bon.

L’organisation qui suit le désencombrement permet de réduire le temps des tâches ménagères car tout est facilité comme de réduire la durée du cycle du linge. Ceci fait que vous avez besoin moins de vêtements, donc de moins de rangement, moins de m² de maison, moins de pression de travailler pour payer tout cela et d’avoir plus de temps pour les choses qui sont réellement importantes pour vous et de ce fait moins besoin de compenser en achetant.

Ok tout ça c’est bien mais je fais quoi maintenant ?

Vous allez dans votre dressing, vous le regarder bien en face.  

La grande quantité de vêtements pose aussi le problème de manque de visibilité. Au plus vous en avez au plus il est difficile de bien les voir, au plus vous perdez des vêtements au fond de votre garde-robe, cachés derrière un tas de 20 t-shirts dont vous n’en portez que 7, le perdu passe inaperçu pendant des mois et vous l’oubliez. Vous finissez par en acheter un neuf pour compléter la tenue qui a perdu son t-shirt dans le fond de la garde-robe.

En tenant compte de tout ce qui a été écrit ici, prenez le 1er vêtements, je recommande même le mettre pour voir et posez-vous les bonnes questions :

Combien de t-shirt/pantalons/robes/etc. est assez par rapport à votre cycle du linge ?

Le portez-vous souvent ?

Oui =  On garde.

Non : Pourquoi ? Si c’est une tenue à usage particulier (ex : tenue de ski et que vous y aller 1x/an) gardez-le, sinon il sort.

« Oui mais c’et de la super qualité/ a couté cher/ est neuf/ est beau »…. mais que vous ne mettez jamais … la raison pour laquelle vous ne le portez pas n’a pas d’importance en fait même si elle a une très bonne raison d’être.

La veste super belle mais pas pratique que vous gardez parce que c’est trop beau mais vous ne la porterez jamais, elle pourrait être pratique pour quelqu’un d’autre à la place et éviterai à cette autre personne d’acheter un truc qui doit être fabriqué avec les milliers de litres d’eau et tout un tas de polluants qui font des dizaines de milliers de km..

Est-il encore à votre taille ?

Oui= on garde

Non : il sort.

« Oui mais je dois juste perdre 5kg » : et bien triez les attentivement et mettez ce que vous gardez en stockage dans un sac sous vide ou dans une caisse dans un coin: ce sentiment négatif associé à la perte de poids n’a pas besoin de faire apparition chaque fois que vous allez dans votre garde-robe. Allez re-trier de temps en temps même si vous ne les mettez toujours pas car on change de gouts et de croyances avec le temps.

Est-ce qu’il est confortable physiquement et psychologiquement ?

Est-ce que son style vous correspond toujours ?

Vous sentez-vous bien et mis en valeur dedans ?

Tout vêtement qui vous fait mal ou qui vous fait vous sentir mal doit sortir de chez vous, gardez ce qui vous fait vous sentir au top. Ne vous handicapez pas en débutant une journée avec une vêtement dans lequel vous serez mal jusqu’au soir.

Adoptez maintenant soit le tout ceintre soit la méthode de pliage de Marie Kondo. Vous voyez tout, tout le temps, vous raccourcissez votre cycle du linge. Vous avez surtout prix conscience de pas mal de choses et s vous continuez à y penser vous ne reviendrez pas vers les achats compulsifs économisant la planète et votre portefeuille.

« Mais qu’est ce que je fais avec tout ce qui sort de ma maison ? »

Les donneries, la croix rouge, les petits rien pour les dons, sinon vous les vendez mais vous vous mettez une deadline après lequel si ce n’est pas vendu c’est donné.

Allez, hop ! Au boulot !

Je lis ça régulièrement… ça me frustre. Non pas parce que cela va à l’encontre de ce que je choisis comme métier, non, chacun a droit à son opinion. Ce qui me frustre est que ce commentaire me semble plein de jugement, dénigrant pour les personnes qui souffrent de leur encombrement, de leurs habitudes qu’ils n’arrivent pas à comprendre et encore moins à modifier, des conventions sociales qui nous obligent à tout un tas de trucs dont on ne veut pas, de la société de consommation qui nous pousse à accumuler.

Le Home Organising est le métier le plus « inutile » du monde.

« Mais l’encombrement n’est pas une souffrance, il suffit de… »

Pour certaines personnes le tri est facile. Elles ne s’attachent pas aux objets, ceux-ci n’ont pas de rôle d’ancrage émotionnel ou ne sont pas des symboles indissociables de leurs souvenirs, ou simplement elles n’éprouvent pas le moindre soupçon de malaise concernant leur domicile ou leur emploi du temps (si, si, ça existe).

C’est facile pour certains donc ça devrait l’être pour tout le monde.

La physique est simple pour certains, ça ne l’est certainement pas pour moi. De même pour les maths ou la mécanique.

Le rangement ça s’apprend, comme tout le reste.

La difficulté se situe dans le fait de prendre conscience de la cause de nos comportements, de nos besoins réels, de la raison derrière le fait que notre enfant ou conjoit.e n’arrive pas à remettre sa veste au « bon endroit » et qui fait que les efforts participatifs de chaque membre de la famille paraissent inexistants.

Pourquoi sommes-nous encombrés au point d’en souffrir ?

La société dans laquelle nous vivons en Europe est encore touchée par les générations ayant connu la guerre et de ce fait la perte et le manque mais aussi la fin de l’ère qui précède la consommation de masse actuelle. Beaucoup d’entre nous ont été élevés dans l’idée que les objets sont précieux et à conserver. Je ne dis pas que ce n’est pas le cas aujourd’hui mais le rapport à celui-ci et à sa qualité n’est pas la même.

Nous avons d’autres conventions sociales qui jouent dans l’encombrement : l’obligation de garder, à tout jamais, chaque objet qui nous a été offert. On ne garde pas le moindre article de puériculture reçu une fois que nous avons fini de faire des enfants, nous ne gardons pas le moindre jouet lorsqu’ils n’ont plus l’âge de vouloir y jouer…. Cette règle de conservation ne semble donc applicable qu’aux adultes – mais pourquoi ?

Cette convention est en pleine évolution; les sites de vente regorgent de cadeaux non désirés au lendemain des fêtes.

Nous gardons ces cadeaux ajoutés aux objets dont nous héritons parce qu’ils sont chargés de notre histoire personnelle. Cesse t’elle d’exister si l’objet n’est plus en notre possession?

On stocke au cas où, par peur de manquer ; le plus souvent la cause est la précarité ou le risque de précarité. Lâcher prise sur les objets devient alors un travail sur nos insécurités les plus profondes, notre besoin de sécurité ce qui n’est pas toujours facile.

Nous conservons parce que nous sommes dans l’optique qu’au plus on a d’objets, plus notre vie est un succès.

A côté de tout ça il y a la publicité. Elle existe depuis l’antiquité mais elle a évolué, elle est devenue intensive, manipulatoire, elle n’a plus pour but d’informer mais de créer un besoin. On y succombe parce que sans avoir pris conscience de nos besoins réels et sans comprendre son mécanisme la résistances est difficile. L’achat est aussi une recherche de plaisir, peut-être parce que nous avons du mal à en trouver suffisamment ailleurs, ou que nous confondons bonheur et plaisir.

La conscience nécessaire est prise en regardant toutes ses affaires en face. En posant les bonnes questions pour prendre les bonnes décisions en sortant de la peur et de nos croyances limitantes. Ce processus est largement facilité par un accompagnement par un.e profesionnel.le qui n’est pas bloqué.e par ces attachements.

On peut séparer les gens en 3 groupes.

Le premier groupe c’est ceux qui soulignent que ce métier c’est n’importe quoi. Ils ne peuvent pas avoir conscience de l’amplitude du problème chez certains puisque c’est tout à fait inconcevable dans leur carte du monde. Ce sont ceux-ci qui soulignent que mon boulot est débile. Ce groupe-ci est minoritaire.

Le deuxième groupe sont les personnes qui savent qu’ils gèrent mais que ça pourrait être mieux. Elles pensent souvent qu’elles ont besoin d’aller dans une grande enseigne Suédoise pour y acheter du rangement supplémentaire.

Elles sont fatiguées de constater qu’elles viennent de terminer 2 mannes de linge et que 2 mannes supplémentaires sont apparues entre-temps. Elles savent ce qu’elles devraient faire mais ne le font pas.

Elles regardent les nombreuses piles de papiers dans leur bureau en se disant qu’il faudrait vraiment prendre le temps de trier ça mais elles sont fatiguées rien que d’y penser.

(L’entièreté de cette video de Serge Marquis est bien mais la partie qui nous interesse là démarre à la 30eme minute et concerne les papiers)

Ce sont aussi ces personnes qui sont irritées par le fait que chaque fois qu’elles ouvrent ce placard ce truc-là leur tombe sur la tête parce que c’est mal rangé mais qu’elles ne voient pas comment faire autrement. Il faudrait un placard supplémentaire.

Ce sont celles qui ont envie de faire avaler leurs chaussures à leur propriétaire parce qu’elles trainent toujours et qu’elles en ont marre de répéter 500x les mêmes choses et de se sentir seules à devoir gérer la maison.

Ce sont les gens pour qui il y a un ou 2 points noirs dans la maison, rien de dramatique tant qu’on n’ouvre pas les portes du buffet ni les 4 tiroirs fourre tout et qu’on ne fait pas attention aux paterres qui ont tant de vêtements accrochés qu’ils ne tiennent plus sur les crochets.

Ce sont ceux qui se sentent toujours débordés d’obligations qui ne comprennent pas pourquoi les autres n’arrivent pas à ranger parce que c’est quand même pas si compliqué.

Ce sont ceux qui sont systématiquement en retard soit parce que le temps nécessaire à faire des choses est mal estimé ou qu’il y a trop de choses à faire.

Ce sont ces gens-là qui bénéficient de payer quelqu’un pour apprendre des solutions durables, pour investir dans sa vie et son bien-être plutôt que dans son désordre. Ils auront appris comment maintenir cet investissement toute leur vie.

Ces gens-là sont aussi ceux qui comprennent que quand on doit vider la maison d’un parent après un décès c’est douloureux, parfois on a même honte de l’état de la maison et qu’on se promet de ne pas faire pareil à nos propres enfants donc on tri et on désencombre à l’avance, pour les épargner.

Le troisième groupe sont ceux qui sont tellement perdus, tellement mal dans leur vie et dans leur peau que l’encombrement prend une ampleur comme celle qu’on voit dans les émissions de téléréalité où les personnes extérieures se demandent comment c’est possible d’en arriver là.

Parfois c’est une suite d’évènements, d’accidents de la vie, qui les amènent là; parfois elles ne savent pas comment c’est arrivé non plus mais elles ont honte, s’isolent, sombrent encore plus loin dans la dépression. Elles se barricadent derrière des murs d’objets dans une maison devenue impossible à entretenir face à un problème qui ne cesse de prendre de l’ampleur alors qu’ «il suffit de… »

Un.e home organiseur c’est un métier récent qui répond à une problématique récente. Qui aide les personnes du deuxième et du troisième groupe pour arriver à l’insouciance (mais pas l’inconscience) du premier groupe, et ce sans jugement et dans la bienveillance.